Mardi 29 Janvier 2013

Raphaël, les dernières années - Le Louvre -
Ou comment apprécier une exposition 
quand on voit qu'on va regretter d'être venu



-Oublier la foule, la contourner, l'ignorer. Certes l'exposition se termine dans 3 jours, on le savait depuis septembre. Mais, par le biais d'une perception temporelle tout à fait biscornue, on a attendu, comme d'habitude, le dernier moment pour la visiter. Évidemment, beaucoup, BEAUCOUP de gens se jettent sur les derniers jours d'une expo. 

-Pardonner la vilaine mise en lumière des tableaux. Éternellement je préfèrerai contempler un tableau à la lumière du jour, mais les salles dédiées aux expositions éphémères sont en sous-sol. Là, de près, ça brille. Un peu sur le côté, on voit nettement le reflet des spots.
Ne pas désespérer. Reculer, chercher le bon angle, et savourer.

La donna velata - 1516 - huile sur toile.

Le grand Saint Michel -1518- bois transposé sur toile

-Pour se débarrasser des commentaires répétitifs, des anecdotes sans saveur, des surenchères de datation, s'adjoindre un ou une amie éclairée, affable et curieuse. Le dialogue qui en émanera restera toujours plus constructif qu'un commentaire du Louvre.

-Et enfin, se souvenir de pourquoi on est venu : Raphaël, juste en dessous de Léonard et Botticelli dans ma Trinité florentine, portraitiste gracieux qui a porté à son apothéose la technique picturale élaborée pendant la Renaissance, avant qu'elle ne dégénère et accouche du maniérisme. 

gauche : Vierge aux candélabres, droite : Portrait de Baldassare Castiglione




 


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