Semaine du 19 mars 2012


L'étrange Monsieur Burton

Chapitre I
Tim Burton, l'Exposition
à la Cinémathèque française, Paris

   Où l'on découvre un foisonnement gargantuesque de dessins, de croquis, de peintures, d'expérimentations, au crayon, au feutre, à la plume... 
    Et puis des images, des films, des clips, tout est remonté à la surface : les tout premiers tournages, les projets non aboutis dans les ateliers Disney. Des monstres et quelques accessoires de tous ses films ponctuent la visite, réveillant au passage quelques souvenirs enchantés. 

"J'étais en train de faire un croquis, et, tout à coup, je me suis dit : peut importe que je sache dessiner ou pas, l'important c'est que j'aime ça.
Dès cet instant, j'ai éprouvé un sentiment de liberté que je n'avais jamais connu auparavant. Dès lors, je me suis fichu de savoir si je pouvais reproduire ou pas une forme humaine, ou si les gens aimaient ou pas mes dessins."
Tim Burton, Entretiens avec Mark Salisbury, Sonatine Éditions, 2009 




  J'aime que Tim Burton se soit détaché de toute convention de représentation. Il a inventé un univers très identifiable, presque gourmand : la comédie macabre, le monstre gracieux, le beau répugnant.
  J'aime qu'il promène au gré de ses films un être étrange, difforme dans une société exigüe, contraint de se normaliser pour s'y adapter, comme un ersatz de lui-même, généreux dans ses références, plus complexe qu'il n'y paraît.





Mon top 3 des films de Tim Burton

1. L'étrange Noël de monsieur Jack (même s'il ne l'a pas réalisé, mais produit)
2. Edward aux mains d'argent
3. Sleepy Hollow








Chapitre II
 Jack




  J'adore dessiner Jack, c'est une source infinie d'inspiration... J'admire la ligne graphique de Tim Burton, et l'exposition consacrée à son travail montre aussi les dessins de ses collaborateurs, ainsi j'ai découvert les illustrations de Carlos Grangel, adorables.




Chapitre III
Crème de fanes de radis, chantilly rose 
et chips de betterave

 On jette souvent les fanes de radis, alors qu'on peut en faire des merveilles, tel un Tim Burton transformant un épouvantail en héros de cinéma.
  La betterave Chioggia est originaire de Vénétie. En la découpant, elle découvre des anneaux roses et blancs très marqués. Grâce à Mayeul, j'en ai trouvé sur le marché de Versailles, par un dimanche matin pluvieux...

Ingrédients (2 personnes)


La recette

Peler les pommes de terre et les échalotes. Les faire cuire dans un bouillon, et après 10mn, ajouter les fanes de radis lavées, et laisser 5mn sur le feu.
Mixer, ajouter 10cl de crème liquide + sel + poivre. Tenir au chaud.
Monter en chantilly 10cl de crème fraîche liquide très froide + une pincée de sel + du jus de betterave rouge (en fonction de la couleur désirée) + quelques gouttes de jus de citron. Laisser au frais.
Découper la betterave Chioggia en pétales, avec une mandoline c'est encore mieux, les citronner.
Dresser en versant la crème de fanes de radis, y déposer une quenelle de chantilly rose, puis y planter quelques pétales de betteraves Chioggia.


 Pour information, la Cinémathèque française diffusera Frankenweenie/Vincent/l'étrange Noël de Mr Jack à 14h30, puis Edward aux mains d'argent à 19h.


 

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